Doulas : les bénéfices du suivi périnatal | Manuel de la parfaite maman bio
Mise en ligne le 17 décembre 2008
Des animaux bien traités et des bébés nourris sainement... Merci le bio qui remplit nos paniers et les rayons des supermarchés, les frigos, les armoires. Mais comment s’y retrouver ? Suivre les labels, prendre le temps de déchiffrer les étiquettes et ne pas être terrifiée à l’idée d’ouvrir son porte monnaie.
Le label bio AB (agriculture biologique), certifie qu’il n’y a pas d’OGM, que les pesticides et les engrais chimiques n’ont pas été utilisés lors de la production, que les animaux ont eux-mêmes été nourris avec des aliments à 90% d’origine biologique et que les fermiers n'ont pas bourré les mangeoires d'antibiotiques pour éviter d'avoir des troupeaux de vaches malades. Mais de toute façon, les festins pour tout petits sont déjà soumis à des normes plus que strictes. Il n‘y a donc pas forcément de différences significatives entre les petits pots bio et les traditionnels. Alors pourquoi le bio?
En réalité le bio correspond plus à une volonté de revenir à une nourriture saine débarrassée de tous les produits qu’on utilise pour forcer la nature à produire en masse. Le mieux restera donc toujours incontestablement de préparer soi-même les purées et les compotes à partir de produits bio. C'est le meilleur moyen pour être absolument sûre de ce qu’il y a dans les repas que vous préparez pour votre bébé. Le deuxième avantage ressemble moins à une lapalissade : les légumes et fruits issus de l’agriculture biologique sont en général plus forts en goût. Les papilles de votre petit bout de chou seront bien développées. Quid du lait de vache? Il vient tout droit des mamelles d'animaux traités correctement dans des fermes ayant obtenues un label. Mais la différence de qualité se répercute évidemment sur le prix.
L’alimentation a été le premier pas. Maintenant, tout peut-être " bio ". Y compris la layette. Coton, lin, chanvre. Certaines de ces matières ne semblent pas exceptionnellement originales. Mais il y a une différence entre le coton bio et celui qui ne l’est pas. Laquelle ? Pousse-t-il sur le dos d’animaux spéciaux élevés au grand air ? Encore une fois la différence réside dans l’absence d’OGM, d’engrais, de pesticides. Aucune pollution de l’air, ni de l’eau en sous-sol. Tout pour laisser une belle planète à nos bébés en héritage. Ces vêtements dont la production respecte l’environnement est idéale pour les premiers mois d’un nourrisson. Sa peau fragile ne risquera aucune réaction allergique. A condition de préserver leur qualité originelle en ne les lavant qu’avec une lessive spéciale ou du savon de Marseille. Règle numéro un pour éviter les irritations : aucun parfum ! Juste la bonne odeur de bébé. Revenir aux couches lavables. Certaines ont sauté le pas. Mais le système reste très contraignant. Une solution qui respecte à la fois la planète et l’emploi du temps de maman : les couches biodégradables fabriquées à partir de maïs ou d’amidon, mais jamais de pétrole.
Article rédigé par Adeline Scherman
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